Les dents de sagesse ont mauvaise réputation car il faut souvent les extraire.
Au premier signe de gonflement et aux premières douleurs, un massage doux avec la brosse à dents et du dentifrice améliore souvent la situation, mais invite à la consultation de votre praticien. Il y a souvent une symétrie droite gauche mais décalée dans le temps, qui ce contribue à la mauvaise réputation prédictrice des ennuis qui viendront certainement de l’autre côté.
Au maxillaire supérieur, la fréquente malposition peut créer une morsure de la joue ou empêcher des mouvements de la mâchoire inférieure avec une difficulté d’ouvrir la bouche.
Au maxillaire inférieur, la dent est souvent couchée à l’horizontale et vient buter contre la seconde molaire. Cette position bouscule toutes les dents inférieures et peut créer une zone profonde impossible a nettoyer derrière la seconde molaire, et ainsi permettre le développement d’ une carie de la racine de la dent adjacente, entrainant la nécessité de l’extraction des deux dents.
Deux situations :
- Les extractions préventives, en fin de traitement d’orthodontie, pour préserver les résultats fonctionnels et esthétiques.
- Les extractions liées à une période inflammatoire «la chique», cet inconvénient se reproduira certainement du côté opposé.
Bien souvent l’extraction des quatre dents est indiquée.
Si le premier épisode inflammatoire et douloureux arrive par surprise, les extractions peuvent être programmées, pour éviter que les inconforts qui peuvent suivre l’intervention. Il est possible de choisir une période de congés pour pratiquer l’intervention.
Les extractions peuvent être pratiquées en une fois ou en plusieurs séances, chez votre praticien, qui vous adressera peut-être à un de ses confrères ou en clinique. L’anesthésie générale ne se pratique qu’en milieu hospitalier.